L’année écoulée à Camps-sur-l’Agly
D’abord, pour ceux qui découvrent les infos ci-dessous, je vous conseille la lecture et la vision des investigations et reportages pour mieux comprendre la suite. Pour les lecteurs assidus, une relecture éventuelle des fouilles à Camps-sur-l’Agly 😉
Nous avons été contactés par des témoins directs de ces affaires (lire également ci-dessous) car il y a plusieurs “affaires” au gré des diverses présences sur le lieu. Nous en avons rencontré d’autres.
En effet, nous avons recoupé des témoignages crédibles, pour certains de personnes présentes sur les lieux (le pluriel est de rigueur), pour d’autres de personnes proches. Loin de ce qui est colporté dans une affaire voisine où une ineptie répétée 10 fois devient une vérité à la onzième…, nous révélons aujourd’hui qu’un service en particulier de l’état français a officié in situ en présence parfois de son plus haut gradé, que des caisses estampillées du nom du groupe ont été vues sur place, que ce groupe était ravitaillé en priorité quelles que soient les conditions météorologiques, que le premier campement qui a fait l’objet du reportage de France 2 (de février 2023 visible ci-dessous) n’avait rien à voir avec le groupe concerné si ce n’est qu’il lui servait peut-être de couverture…
Ceci est un instantané de début mars 2024. Nous vous tiendrons informés de nos futures investigations. Nous rappelons que la propriété a été achetée et est occupée par plusieurs couples. C’est donc une propriété privée avec toutes les réserves afférentes à cela.
Nous contacterons dans les prochaines semaines monsieur G. et madame G. habitants de la commune (nous n’évoquerons pas leur métier ni leurs véritables initiales pour des raisons évidentes), également une femme proche des protagonistes, madame N. ; enfin un perpignanais, témoin et partie prenante, appelons-le I. !
A suivre donc !
2 mars 2024, Johan Netchacovitch ©
Vidéo-reportage dans les galeries de fouilles
Anciennes mines romaines et chasseurs de trésors
“Dans la partie ouest des Corbières, situé sur une colline, s’élève le petit village de montagne de Camps-sur-l’Agly. Les vestiges d’un château médiéval du XIe siècle s’étendent au-dessus des quelques maisons.
Dans les environs de Camps, dans les montagnes, se trouvent plusieurs anciennes mines romaines. Les origines de ces mines remontent probablement encore plus loin.
Un groupe de chasseurs de trésors armés est apparu ici au début des années 1990. Avec un équipement important, ces personnes ont commencé à creuser dans les anciennes mines pendant près de 20 ans. Ce qu’ils y cherchaient est inconnu. Des histoires fantastiques circulaient à ce propos. Après 18 ans (1998), ces personnes ont disparu du jour au lendemain, laissant tout leur équipement dans les montagnes.
Dans les années 2010-2013, nous avons exploré 3 des 4 mines pour savoir ce qui s’y passait. La vidéo est divisée en 3 sections et montre ce que nous y avons trouvé.” (Peter Ernst)
D’autres mines, d’époque romaine, ont été exploitées dans l’Aude, notamment à La Canal Palairac et à Rennes-les-Bains.
Je remercie Stevens Harold pour l’info !
La vérité sur les très longues fouilles de Camps-sur-l’Agly ! (1er mars 2023)
Les pentes du Bugarach, Rennes-le-Château ou Camps-sur-l’Agly ?
Ce lundi 27 février 2023, France 2 a proposé en seconde partie de soirée “Dans les yeux d’Olivier : Sous influence”. Parmi les 4 témoins, celle qui a attiré l’attention d’une fidèle lectrice de la Gazette de Rennes-le-Château (merci N P) fut Irène. Elle a été victime pendant 30 ans d’un gourou, Robert, qui a entrainé une douzaine de personnes à des fouilles pendant de très longues années sur le pech de Bugarach, nous dit-on !
Ecoutez l’émission à partir de 29’20” et 1h15’47” : https://www.france.tv/france-2/dans-les-yeux-d-olivier/4621777-sous-influence.html !
Très vite, nous avons eu des doutes quant au lieu décrit. Cela nous rappelait un contexte, des fouilles et une organisation qui ne se situaient pas loin de là mais absolument pas sur les pentes du Bugarach : la fabrication des explosifs, les armes utilisées, les différents puits creusés et leur profondeur, la durée des fouilles (une vingtaine d’années), tout nous indiquait les fouilles qui font beaucoup parler les chercheurs de Rennes-le-Château, celles en face du village de Camps-sur-l’Agly !
Deux articles de presse de 2012 ont levé nos dernières interrogations. On y retrouve Irène qui explique le lieu (Camps-sur-l’Agly), le contexte (trouver le trésor des Wisigoths dans un article, celui des cathares et des templiers dans l’autre… avec l’arche d’alliance), la durée (18 ans), l’occupation du lieu (de 4 à une douzaine de personnes selon les périodes), le financement (les adeptes achetaient nourriture et matériel), le départ précipité en 1998 (sur décision du gourou), etc.
Article de la Dépêche du Midi du 14/10/2012 : https://www.ladepeche.fr/article/2012/10/14/1464481-la-grande-peur-de-bugarach.html !
Article du Midi Libre du 05/11/2012 : https://www.midilibre.fr/2012/11/05/irene-esclave-de-l-apocalypse,589150.php
Johan Netchacovitch, rédacteur en chef ©
Nouvelle vidéo ! (2 mars 2023)
Un rédacteur de la Gazette de Rennes-le-Château m’a envoyé un autre reportage sur le sort d’Irène, les fouilles de 18 années à Camps-sur-l’Agly, les puits creusés et les motivations du groupe (voir et lire ci-dessous).
Lien vers la nouvelle vidéo (merci E.D.) https://www.youtube.com/watch?v=Gaiv4REFwT8 de “Documentaire Société”, les 6 premières minutes !
Bref, cela pourrait servir d’exemple à ceux qui ne font que répéter les mêmes idioties d’année en année… sans chercher à vérifier… Mais ce sont ceux qui sciemment créent cette désinformation qu’il faut dénoncer !
Johan Netchacovitch, rédacteur en chef ©
Camps-sur-l’Agly, de nouveaux témoignages ! (7 mars 2023)
Depuis sa mise en ligne le 1er mars, le reportage sur les fouilles de Camps-sur-l’Agly a suscité de très nombreuses lectures et les réseaux sociaux ont réagi… avec l’apport de nouvelles informations ! Depuis, nous avons continué nos investigations et recueilli d’autres témoignages !
Un témoin fiable de l’époque résume bien la suite des interventions : “Il suffisait pourtant d’écouter ce que nous demeurons un très petit nombre encore à dire sur ce point depuis cette époque que nous avons très bien connue. Comme dit Johan (rédacteur en chef de la Gazette de Rennes-le-Château NDLR), clap de fin mais personnellement j’en doute fort tellement nous nous trouvons dans le temps des fameuses “vérités alternatives” décidées par chaque narrateur.” (JPM)
Parmi les nouveautés, le témoignage du spéléologue qui est intervenu sur le site à la demande de Robert est assez édifiant : “Sur le plan technique, je suis probablement le seul à la demande de Robert à être descendu dans le principal des trous en question. Je suis descendu également dans un deuxième. Malgré mon expérience de spéléologue “un peu” aguerri, je dois dire que les conditions inexistantes de sécurité ne m’ont pas laissé un très agréable souvenir de l’expérience. J’ai eu ce jour-là la confirmation qu’on était vraiment dans une histoire de fous. Quant à la soi-disant rencontre avec des êtres plus ou moins lumineux et plus ou moins mal intentionnés qui court encore ici et là dans les rumeurs, je peux assurer qu’il n’y avait pas besoin de cela pour se faire vraiment peur. Cette histoire est à classer définitivement au rang des multiples fantasmes locaux. Anecdotique sans plus ! Ce merveilleux pays recèle bien d’autres mystères, mais c’est à chacun de chercher.”
Cela a généré des avis partiellement différents : “Pour avoir visité également le site de Camps-sur-l’Agly à deux reprises, il me semble difficile, voire impossible, de dire que cette affaire est close. L’étrangeté des sites explorés et le gigantisme de ces recherches sauvages posent question. Pourquoi pas moins de deux sites ont été fouillés à des centaines de mètres de distance ? Pourquoi de telles profondeurs ? Quelles bases historiques et/ou documentaires ont été utilisées pour déclencher à ces endroits de telles excavations. Les autorités étaient-elles au courant ? Car nous ne sommes pas en présence d’un trou de lapin ou d’un abri sous roche déterré, mais face à de véritables galeries dignes de mineurs professionnels. Comment a-t-on pu laisser faire de tels travaux et partir brutalement en laissant des puits carrés de 2m x 2m ouverts et sans aucune protection ? ” (JPG)
Les commentaires ci-dessus ne sont pas opposés ; ainsi nous avons répondu : “JPG, l’affaire soulève encore des interrogations mais ce que je voulais stigmatiser, c’était le colportage de rumeurs et la désinformation que j’entends depuis des décennies… Le reportage de France 2 du 27 février 2023 m’en a donné l’occasion avec, en plus, les autres infos glanées qui viennent étayer les commentaires d’Irène dans le reportage de France 2. Pour répondre aux interrogations de ton dernier commentaire, il faudrait interroger Robert, seul lui pourrait répondre…, mais, selon France 2, il est mort… Et, selon la Gazette de Rennes-le-Château… c’est à vérifier 
! (Johan Netchacovitch)
Un témoignage un peu différent est présenté par FD avec qui nous avons échangé longuement. Elle a bien connu une témoin de l’époque : “Et bien, le moins que l’on puisse dire, c’est que 18 ans, les types en veulent. Ah oui, je connais l’histoire du fameux Robert et de son harem qui creusait pour lui. Un illuminé qu’elles ont rencontré dans une boutique ésotérique à Nice. Ce type était en lien avec une secte satanique et il aurait arrêté ses recherches avec son groupe après être descendu au fond de son trou et y avoir croisé quelque chose de type extra ou intraterrestre. Il serait remonté effrayé et aurait arrêté toute recherche. D’après le témoignage de la personne qui m’a raconté l’histoire et qui les a connus, ce fameux Robert était toujours en lien avec un groupe ésotérique pour qui il bossait.
Tout ce que je peux vous dire c’est que tous les personnages de cette histoire sont vrais, qu’ils ont bien fait des recherches vers la fin au Bugarach et au château d’Emma Calvet à Cabrières avant l’arrivée du propriétaire actuel, à une époque où on pouvait y rentrer sans problème et que des livres y ont été récupérés…”
Nous rappelons que le groupe de Robert se faisait appeler les Prêcheurs de l’Apocalypse ! Quant aux raisons du départ précipité, le témoignage du spéléologue suffit à évoquer la peur de Robert et l’excuse qui s’en suivit…
Lors de notre second entretien avec FD, elle a complété les raisons des fouilles au château de Cabrières : le groupe recherchait… le deuxième pilier carolingien de l’ancien autel de l’église de Rennes-le-Château ! Quand on connait l’histoire de cet autel avec UN SEUL pilier carolingien, les raisons évoquées par Robert pour motiver son groupe, là comme à Camps, en deviennent foireuses… Par contre, nous avons quelqu’un qui fait feu de tout bois, quitte à en arriver à un ésotérisme de bazar…
Nous allons encore rencontrer d’autres témoins de l’affaire de Camps et nous vous en tiendrons informés !
Johan Netchacovitch, rédacteur en chef ©
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