Meurtre de l’abbé Gélis : souterrain de Rennes-le-Château à Coustaussa & Papier à cigarettes Tsar

Parrainage de la Gazette

SCOOP La piste des assassins de l’abbé Gélis

Meurtre de l’abbé Gélis : la vidéo est en ligne https://youtu.be/GGmNsWv2lQ0 !

L’assassinat de l’abbé Antoine Gélis de Coustaussa dans l’Aude le 1er novembre 1897 est irrésolu. Les rencontres de deux sourciers, détecteurs de cavités, Luc Ribeyrol et Yvon, en avril et juin 2023, ont apporté des informations crédibles sur un monstre du loch Ness castelrennais, le(s) souterrain(s) !

Nous nous attachons ici à celui reliant Rennes-le-Château à Coustaussa. Les meurtriers de l’abbé Gélis n’ont pas été arrêtés, personne n’a rien vu ni entendu aux alentours du presbytère, les chiens ne se sont pas manifestés…

La piste du souterrain comme moyen d’accès au presbytère de Cousteau a été évoquée mais jamais étayée ! Elle l’est dans cette vidéo https://youtu.be/GGmNsWv2lQ0 !

Nous avons relevé plusieurs entrées le long du souterrain, il ne faut donc pas tirer de conclusions hâtives quant à l’identité des meurtriers… Nous reviendrons sur le parcours des souterrains dans et autour de Rennes-le-Château dans une prochaine vidéo.

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L’aventure continue !

Lire les reportages sur les recherches de Luc Ribeyrol à Rennes-le-Château et ailleurs !

2 octobre 2023, Johan Netchacovitch, rédaction en chef de la Gazette de Rennes-le-Château


Le papier à cigarettes « Le Tsar »

News : “[…] On y observe en haut dans l’angle droit, le dessin d’un étui de papiers à cigarettes qui devait très probablement être identique à celui qui servit à tracer la fameuse inscription faisant référence à un certaine Angélina. Bout de papier retrouvé au sol du presbytère de Coustaussa non loin du corps du pauvre Gélis.
La démonstration est donc faite qu’il n’y avait nul nécessité d’imaginer un assassin possiblement étranger. Et si besoin était encore, c’est un article du journal Le Figaro du 4 septembre 1897 qui va nous confirmer la réalité de ces papiers à cigarettes !” (Christian Attard)

La suite des cigarettes de Gélis !


Meurtre de l’abbé Gélis : faits nouveaux (14/11/2022)

  • Précisions que nous tenons de Tony Bontempi que nous remercions concernant “Le Petit Journal”, journal national qui était très bien informé ! Article du 17 novembre 1897 à lire ci-dessous sur le meurtre de l’abbé Gélis ! Des sous-entendus lourds de sens et, aussi, quelques erreurs corrigées dans le compte rendu ci-dessous… Nous avons ajouté l’article de presse avec l’aimable autorisation des Editions “Equinoxis” https://www.editions-equinoxis.com/2701-enigmes-mysteres.
  • Une quinzaine de jours avant son assassinat, l’abbé Gélis a reçu dans sa sacristie un inconnu entr’aperçu par Félicie Malot (lire ci-dessous). Or, un témoignage fiable reçu à la rédaction de la Gazette de Rennes-le-Château fait mention d’un souterrain partant de l’église de Coustaussa parcouru par deux personnes ! Etait-ce plus discret de recevoir dans ce lieu avec un point d’accès sécurisé ?
  • Deux autres témoins ont décrit la chapelle créée par l’abbé Gélis au 1er étage de son presbytère. Cela est à mettre en relation avec les ciboires recherchés par Théodore Tailhan après le meurtre de l’abbé Gélis. Lire ci-dessous !

Compte rendu de la conférence sur le meurtre de l’abbé Gélis : réouverture du dossier d’enquête

Contexte de la conférence tant attendue

Compte rendu de la conférence du 31 octobre 2022, salle wisigothe du château de Rennes le Château. Réouverture de l’enquête sur le meurtre de l’abbé Antoine Gélis, âgé de 70, survenu dans la nuit du 31 octobre au 1er novembre 1897 dans son presbytère à Coustaussa dans le département de l’Aude.

Cette conférence était manifestement la plus attendue de cette année 2022 et, sans doute, celle de la dernière décennie. Le meurtre non élucidé de l’abbé Antoine Gélis, curé de Coustaussa, a fait couler beaucoup d’encre dans le sérail castelrennais… et bien au-delà ! Certains prêtres contemporains de Gélis étaient-ils impliqués de près ou de loin dans cet assassinat ? L’avaient-ils commandité ou perpétré ? Etait-ce une vendetta familiale ? Ou pire encore ?

Un livre en avait parlé, un fascicule très lacunaire l’avait à peine abordé… Ce 31 octobre, on passait à une autre dimension avec une expertise professionnelle grâce à l’oeil aguerri d’une enquêtrice professionnelle.

Meurtre de l'abbé Gélis : conférence à Rennes-le-Château
Salle comble ce lundi 31 octobre 2022

La conférence était menée par Stéphanie Buttegeg, guide touristique, spécialiste de Rennes-le-Château et de sa région, auteur du Guide du Razès insolite (voir sa bibliographie), et une enquêtrice de la Police, PB.

  • Résumé des faits
  • Présentation des protagonistes
  • Constat de gendarmerie de l’époque
  • Audition des principaux témoins par les gendarmes
  • Les « corbeaux »

Résumé des faits

Le lundi 1er novembre 1897, vers 10h00 du matin, Ernest PAGÈS, chargé d’amener le courrier à l’abbé Gélis, découvre ce dernier inerte, étendu sur le sol de sa salle à manger, dans une mare de sang, le crâne défoncé. Le maire de Coustaussa, Jean FABRE, prévenu, alerte les gendarmes.

Arrivés 2 heures après, les gendarmes constatent la mort de l’abbé Antoine Gélis âgé de 70 ans. Il a reçu plusieurs coups à l’arrière de la tête, provoquant l’ouverture du crâne.

Antoine Gélis de nature très méfiance, voire paranoïaque, recevait très peu de visites. Il avait installé un système de clochettes au-dessus de ses portes, craignant des visites impromptues. Après une première enquête de voisinage par les gendarmes, il s’avère qu’aucun bruit ni présence au presbytère n’auront éveillé l’attention et les soupçons des voisins et villageois. Il sera constaté que le système de clochettes avait été désactivé, ce qui suppose que l’abbé Gélis attendait peut-être une visite. A priori, rien ne semble avoir été volé. On retrouve de l’or et de l’argent dans ses tiroirs.

1. Les protagonistes

Le lundi 1er novembre 1897 au matin, Théodore TAILHAN, trésorier à la fabrique d’église de Coustaussa, s’étonne de ne pas voir l’abbé Antoine Gélis qui doit donner une messe à Cassaignes, commune voisine de Coustaussa. C’est la première personne qui va vers les gendarmes. Il opte pour le crime crapuleux.

Françoise PAGÈS, habite en face du presbytère. Elle a coutume de préparer les repas de l’abbé Gélis. Théodore Tailhan s’inquiète auprès d’elle de l’absence de l’abbé qui est attendu à Cassaignes pour donner la messe de la Toussaint. Il interroge plusieurs villageois mais n’ose pas entrer chez l’abbé de peur de le déranger.

Ernest PAGÈS, 22 ans, fils de Joseph PAGÈS, un neveu par alliance de l’abbé Gélis, arrive pour porter le courrier de l’abbé. Il entre dans le presbytère. Ce logement est très sombre. Les volets étaient toujours fermés. Dans la salle à manger, il bute sur une masse au sol. Dans la pénombre, il va découvrir le corps ensanglanté de l’abbé Gélis. Il confiera avoir été choqué par la sidération dans les yeux de l’abbé, le « regard effrayé de mon oncle ».

Jean FABRE, maire de Coustaussa, constate la scène de crime et fait immédiatement fermer le presbytère en mettant les scellés pour éviter toute contamination du lieu. Mais c’est trop tard. Plusieurs personnes sont déjà entrées. Il alerte sur le champ les gendarmes et envoie un télégramme au procureur.

2. Constat de gendarmerie du 1er novembre 1897

Le corps d’Antoine Gélis

Lieu du meurtre de l'abbé Gélis dans sa cuisine du presbytère de Coustaussa dans l'Aude
Deux volumes du dossier d’enquête complet de 900 pages ont été édités par les Editions “Equinoxis” https://www.editions-equinoxis.com/2701-enigmes-mysteres et sont disponibles également auprès de l’organisatrice www.legendes-doc.com et du libraire de la Rose Rouge.

L’abbé Antoine Gélis, gisant sur le dos, a les bras en croix sur son torse. Il a reçu plusieurs coups à l’arrière de la tête. Sa tête est fracassée, l’intérieur du crâne est visible. Ses sabots, sous ses bras, et son calot sont disposés près de son corps de manière agencée. Il était allongé les pieds en direction de la fenêtre, parallèlement à la cheminée éteinte, devant la table de la cuisine. Un verre a été servi, posé de l’autre côté de la table ; une bouteille de vin blanc s’y trouve également. L’abbé a dû servir à boire à une personne qui se tenait devant lui, dos à la cheminée. Les clochettes qui lui servent « d’alarme » à ses portes, ont été désactivées.

Le rapport du médecin légiste qui officie sur la table de la cuisine, établit que la mort est survenue entre 3h00 et 6h00 après le dernier repas. L’abbé Gélis a reçu 12 coups à l’arrière de la tête. Plusieurs armes ont été utilisées pour porter les coups : une pincette à feu et une hachette à marteau de forestier. La pincette de la cheminée se trouvait dans la pièce, couverte de sang. La hachette n’a pas été retrouvée.

L’ensemble de la pièce est maculé de sang jusqu’au plafond, ainsi que la cheminée et quelques ustensiles de cuisine ; ce qui est manifeste de la violence des coups portés.

L’abbé Gélis est retrouvé habillé, portant des guêtres, une tenue qui sous-entend qu’il s’apprêtait à partir en pleine nuit car il avait diné tard comme tous les soirs.

L’intérieur d’une de ses poches est maculé de sang. Des témoins révéleront que l’abbé ne se séparait jamais d’un trousseau de clefs qui ne correspondent à aucune serrure de son logement ou de l’église. Les gendarmes sont très intéressés par ses clefs qui ne seront jamais retrouvées.

La cheminée est éteinte depuis plusieurs jours. Des mégots de cigarettes y sont jetés. Or l’abbé Gélis détestait la cigarette.

Le caractère de Gélis

Les témoignages sont concordants pour décrire l’abbé comme quelqu’un de méfiant, n’accordant sa confiance à personne, vivant reclus dans son presbytère les volets clos en toutes saisons. Le maire ajoute même que « personne ne l’aimait. »

« Viva Angelina »

Une feuille de papier de cigarette de marque Tsar est trouvée au sol, avec une inscription manuscrite : « Viva Angelina ». Cette marque de papier est uniquement vendue à Paris. Une prostituée de la ville de Carcassonne nommée Angélina sera interpellée et rapidement mise hors de cause. Le témoignage d’un prêtre de l’époque, récemment mis à jour, révèle que le vin de messe utilisé dans les ciboires n’est pas n’importe quel vin. C’est la marque « Angelica », traduit « Vin des Anges ».

Le texte est peu lisible ; on pourrait tout aussi bien lire : « epico » ou « vico » écrit d’une main malhabile. Cependant ce document a disparu des scellés.

Les caches de Gélis

Dans sa chambre, les tiroirs et une chemise ont été forcés, y est trouvé un carnet dans lequel est rédigé un codage qui indique des caches dans son presbytère, où l’abbé a dissimulé 13 mille francs-or, l’équivalent de 120 000 euros actuels. Ces caches ne sont pas difficiles à trouver. 12 000 francs sont retrouvés. Aucun objet de valeur ne semble avoir été dérobé. La thèse du vol crapuleux est rapidement écartée.

Le testament de Gélis, le légataire universel surprise

Également dans sa chambre, les gendarmes mettent la main sur un testament. Bien qu’ayant 4 héritiers putatifs, ses quatre neveux et nièces : Marie MALOT, mère de Ernest Pagès, Maurice MALOT abbé à Grèzes, Félicie MALOT sœur de l’abbé Malot et un 4e frère Malot, disparu depuis 1867 possiblement parti en Amérique. Mais aucun registre ne fait état, depuis, de son décès ou d’une trace de voyage.

Dans ce testament, l’abbé Maurice Malot est le légataire universel, seul héritier donc !

Meurtre de l'abbé Gélis : plan de sa chambre à coucher
Deux volumes du dossier d’enquête complet de 900 pages ont été édités par les Editions “Equinoxis” https://www.editions-equinoxis.com/2701-enigmes-mysteres et sont disponibles également auprès de l’organisatrice www.legendes-doc.com et du libraire de la Rose Rouge.

Constats de l’enquêtrice PB

L’abbé Gélis a laissé entrer quelqu’un de sa connaissance, une personne qu’il considérait, selon l’enquêtrice B.P, comme supérieur à lui, pas forcément de manière hiérarchique mais dans un sens de respect, de crainte. Cette personne était accompagnée d’au moins une personne. L’enquêtrice B.P penche plutôt pour la présence de deux personnes venues avec l’individu à qui l’abbé Gélis a servi un verre.

La tenue vestimentaire de l’abbé Gélis et sa sacoche préparée, suppose que l’abbé Gélis s’apprêtait à partir en pleine nuit. Il est possible qu’il ait été surpris par l’arrivée de ces individus.

A la vue des éléments relevés, le verre servi, le nombre de coups de tisonnier assénés par intermittence, mais qui n’ont pas provoqué la mort, l’entrevue a vraisemblablement duré. Le constat montre que les intrus ont pris leur temps. L’enquêtrice penche pour une volonté d’intimidation dans le but de faire parler l’abbé. Son intime conviction est que c’est l’abbé Gélis, épuisé par ses souffrances, qui a pu supplier ses agresseurs de l’achever ; ce qui explique, pour elle, les derniers coups fatals de la hachette de forestier. L’autopsie avère en effet que ces derniers coups ont provoqué la mort.

3. Audition des principaux témoins par les gendarmes

Les témoins

Les gendarmes vont procéder à plusieurs auditions des mêmes personnes et être rapidement confrontés à des incohérences dans les témoignages, des rétractations répétitives, des versions multiples.

Un phénomène encore récurrent aujourd’hui, certains témoins sont persuadés d’avoir vu ou entendu quelque chose mais font la confusion avec ce qu’ils ont « entendu dire ».

Françoise Pagès, la voisine de l’abbé Gélis, dit tout et son contraire.

Les Raynaud, un couple de Coustaussa, reviennent chacun à leur tour sur leur témoignage en fonction de ce que le mari ou l’épouse a dit.

Joseph Pagès, beau-frère d’Antoine Gélis, sera arrêté et inculpé d’assassinat car des traces de sang ont été découvertes sur son pantalon. Le matin du crime, il avait chargé son fils, Ernest, de préparer la mule d’Antoine Gélis. Il devait aussi une certaine somme d’argent à son oncle et, trois jours après le crime, il sollicitera l’abbé Malot pour un prêt de 3000 francs, ce qui le rend suspect. Il sera relâché et mis hors de cause car il a un solide alibi. La nuit du crime, il était au chevet de son épouse agonisante, Marie, sœur de l’abbé, à Luc-sur-Aude. Le sang sur son pantalon est en fait du sang d’un cochon tué à la ferme. De plus, lors de ses demandes, Joseph Pagès ne s’est jamais montré agressif et n’a pas d’antécédents de violence.

Joseph Pagès sera le seul témoin à maintenir la même version tout au long de ses auditions.

Ernest Pagès, son fils, est chargé de réceptionner le courrier de son oncle l’abbé, que le facteur amène à son domicile. Il dira avoir été étonné en montant à Coustaussa le matin du 1er novembre, d’avoir croisé Théodore Tailhan qui s’inquiétait déjà de l’absence de l’abbé sans avoir vérifié au presbytère. La reconstitution du 1er novembre 2021 a permis de constater que le témoignage d’Ernest Pagès est fiable ! Lire les comptes rendus des reconstitutions ci-dessous.

Théodore Tailhan : il est insistant auprès de tous le matin du 1er novembre sur l’absence de l’abbé mais ne se décide pas à vérifier sa présence au presbytère. Son attitude est indécise, hésitante.

Alors que le maire s’apprête à sécuriser le presbytère, Il lui fait une demande étrange, insistante : pouvoir entrer et vérifier si les ciboires sont bien dans la chambre de l’abbé. En sortant, il dit qu’ils ont disparu…

Alphonse Tailhan, son fils, est séminariste.

Firmin SAUNIÈRE : son nom apparaît dans le rapport d’enquête. Il officie à la fabrique d’église de Coustaussa. C’est un frère de Bérenger Saunière, prêtre de Rennes-le-Château.

L’abbé Maurice MALOT : coup de théâtre à son audition. Il apprend aux gendarmes que, une semaine avant l’assassinat de son oncle, ce dernier le presse de lui préparer son lieu de retraite à Grèzes car il craint pour sa vie. Il ajoute à son neveu : « Surtout n’en parlez à personne. » Il est ainsi clair qu’il ne comptait pas dire la messe le 1er novembre. Même Françoise Pagès n’était pas au courant.

Les cris de l’abbé Gélis

A la lecture des comptes rendus d’audition, il est clair que les gendarmes n’ont pas orienté les témoins. Ce sont les témoins qui se fourvoient, qui tournent en rond.

De tous les villageois interrogés, aucun n’a entendu quoi que ce soit. Or Stéphanie BUTEGGEG fait remarquer que, lors de la reconstitution de la scène de crime à 16h00 ce lundi 31 octobre 2022, elle pouvait entendre des personnes parler dans la rue devant le presbytère, alors que la fenêtre était fermée et, aujourd’hui, munie d’un double vitrage. Pour elle, il est pratiquement impossible que les voisins n’aient rien entendu. C’était un tout petit village d’à peine 200 âmes à l’époque. L’enquêtrice évoque une certaine « loi du silence » chez les villageois.

PB ajoute que, par la violence des coups subis, l’abbé Gélis a forcément hurlé même s’il a pu en être empêché.

Les craintes de Gélis

Parmi les divers témoignages, les gendarmes récoltent des informations intéressantes.

La veille du crime, à 23h, la lumière était allumée à la fois au rez-de-chaussée et à l’étage du presbytère, ce qui n’était jamais le cas. Donc, potentiellement, l’assassin était déjà là.

Les gendarmes apprendront que l’abbé Gélis faisait beaucoup de placements financiers, étrange pour un homme d’église vivant très modestement et percevant un traitement annuel de 900 francs-or. Il en dépensait 700. Un placement hasardeux lui a même fait perdre l’équivalent de 200 000 euros actuels. On ne connait pas la provenance de cet argent.

Certains témoignages fiables confirmeront les craintes de l’abbé Antoine Gélis :

Trois ans auparavant, l’abbé n’avait pas pu honorer la messe de la Toussaint, le 1er novembre 1894. Il était indisposé.

Le journal "L'univers" du 12 mai 1881 relate l'agression de l'abbé Antoine Gélis de Coustaussa dans l'Aude.
Deux volumes du dossier d’enquête complet de 900 pages ont été édités par les Editions “Equinoxis” https://www.editions-equinoxis.com/2701-enigmes-mysteres et sont disponibles également auprès de l’organisatrice www.legendes-doc.com et du libraire de la Rose Rouge.

Seize ans auparavant, il avait déjà été victime d’une agression, un violent coup de bêche dans le dos le jour de Pâques. L’agresseur reste inconnu. L’article est paru dans le journal « L’Univers » du jeudi 12 mai 1881.

Quand il se trouve à Cassaignes, il avertit son neveu : « Il se pourrait que nous soyons assommés. »

Une quinzaine de jours avant l’assassinat, sa nièce, Félicie MALOT, se rend à la sacristie où elle sait trouver son oncle, pour lui rapporter son linge propre. Á travers la porte entrouverte, elle aperçoit son oncle discutant avec une personne. L’abbé s’empresse de fermer la porte et lui demande de partir. Elle n’a pas pu voir le visage de l’inconnu. Ce fait a récemment fait l’objet d’une reconstitution organisée par Stéphanie Buttegeg.

Hypothèse de l’enquêtrice PB

Son hypothèse : ils sont trois, venus non pas pour tuer l’abbé mais pour le faire parler. Les premiers coups de tisonnier sont plus ou moins légers. Tout porte à croire que l’intention est de l’intimider, de lui soutirer des informations, peut-être des aveux. La discussion a dû être longue. Les agresseurs ne sont pas pressés. Son intime conviction est que l’abbé a dû supplier pour être achevé. L’abbé Gélis a essayé de se protéger sur la gauche de sa tête. Ceci suppose que l’un des agresseurs est gaucher.

4. Les « corbeaux »

Trois lettres anonymes vont être envoyées aux autorités administratives.

  • Le 8 novembre 1897, une lettre anonyme, adressée au procureur de la république, incrimine un certain citoyen Julien Queyrol pour être déjà l’auteur d’un méfait à « Larapelle ». L’orthographe est difficilement lisible. S’agit-il d’une commune située dans les environs de Figeac ?
  • Le 17 novembre 1897, un article est publié dans “Le Petit Journal”.
    “Toutefois, on sent bien à sa lecture que les rédacteurs ont reçu des informations d’une tierce personne, sans doute par une lettre qui leur aura été adressée (cela reste une hypothèse). De plus, alors que tous les autres articles publiés sur l’assassinat de Gélis le sont en premier lieu par les journaux locaux (“Le Courrier de l’Aude”, notamment), puis ensuite repris par la presse nationale, dans le cas de cet article, c’est la seule fois où c’est l’inverse et où un quotidien national publie en premier un article sur l’assassinat, qui sera ensuite repris par les journaux locaux.” (Précision de Tony Bontempi) “Le Petit Journal” (1863 – 1944) était un quotidien parisien et l’un des principaux journaux français à son époque, notamment à la fin du XIXe siècle. (NDLR)

  • Le 2 janvier 1898, une nouvelle lettre anonyme est adressée cette fois au procureur général, dénonçant Joseph Pagès. « Toute la population accompagnait le cadavre au cimetière » alors qu’Ernest Pagès n’y assistait pas.

Dans chacune de ces lettres, les auteurs font usage d’un vocabulaire et d’une syntaxe propre à des gens instruits, lettrés.

L’auteur de la lettre datée du 2 janvier 1898 emploie un vocabulaire particulièrement précis, un langage détaché, administratif, des termes issus de rapports policiers. Cette lettre dégage une volonté de détourner l’attention du véritable suspect.

Pour conclure, l’enquêtrice B.P est persuadée que le ou les coupables vont faire surface dans la relecture du rapport d’enquête. Cependant il est fort improbable que le mobile du crime soit découvert un jour.

Stéphanie Buttegeg répond aux questions sur le meurtre de l'abbé Gélis
Stéphanie Buttegeg en maitresse de cérémonie !

Informations complémentaires et étrangetés

La cave

La seule cache d’argent qui n’a pas été retrouvée est localisée dans la cave. Ce lieu a souvent été sujet à interrogation car il n’y avait pas de lieu sous le rez-de-chaussée. Cela est résolu car, localement, la cave est un réduit ou un débarras.

Traces de sang

Les gendarmes retrouvent des traces de sang dans le jardin en face du presbytère laissées par un des agresseurs de l’abbé.

Rénovation du presbytère

Un mois et demi après le meurtre de l’abbé Gélis, des devis ont été réalisés pour rénover le presbytère de Coustaussa à grands frais. A titre indicatif, cela a couté autant que la construction de la nouvelle sacristie de l’église du village voisin de Cassaignes. On parle donc d’autres choses que des travaux de peinture pour faire disparaitre les traces de sang. A part cela, le presbytère n’avait subi que peu de dégâts lors de l’homicide.

La suite

Question de Johan Netchacovitch, rédacteur en chef de la Gazette de Rennes-le-Château à l’enquêtrice : « Comment envisagez-vous la suite des recherches ? »

L’enquêtrice : « Je vais reprendre et étudier le rapport d’autopsie, continuer à éplucher les comptes rendus d’audition Il y a de nombreuses vérifications à faire. A l’issue des prochaines conclusions, une nouvelle conférence sera organisée. »

A plusieurs occasions, le public a interrogé l’enquêtrice pour connaitre son avis sur divers points de l’enquête. Préférant les certitudes, celle-ci, avec humour, a brandi un joker qu’elle espère lever lors de la prochaine conférence.

Une reconstitution sera organisée en novembre au presbytère de Coustaussa dans le but de vérifier si des cris sont audibles à l’extérieur et jusqu’où. Elle permettra de vérifier les témoignages de certains habitants quant à l’absence de bruits ce soir-là. Nous vous tiendrons informés des résultats.

Les personnes qui étaient présentes lors de la reconstitution du 31 octobre 2022 et celles qui ont participé au Cold Case à Coustaussa ont reçu les coordonnées d’un groupe secret sur Internet où elles suivront en exclusivité les avancées de l’enquête et où elles pourront poser leurs questions à l’enquêtrice et à l’organisatrice ! Lire et voir les trois reportages consacrés au Cold Case !

Deux volumes du dossier d’enquête complet de 900 pages ont été édités par les Editions « Equinoxis » https://www.editions-equinoxis.com/2701-enigmes-mysteres et sont disponibles également auprès de l’organisatrice www.legendes-doc.com et du libraire de la Rose Rouge.

Le public

Rarement en une trentaine d’années, nous n’avons assisté à une conférence si intéressante où le public est intervenu abondamment et où l’enquêtrice a répondu point par point aux différents intervenants dans la sérénité. C’était nécessaire vu la désinformation entretenue par des quidams. La rumeur est une tare dans les affaires de Rennes-les-Château ; un mensonge répété dix fois devient une vérité. Heureusement, il n’en était rien ce lundi soir où chacun a reçu une réponse argumentée à ses interrogations. C’était sain et roboratif !

L’avis de l’organisatrice

Enorme succès ce 31 octobre pour la conférence donnée à Rennes-le-Château sur le meurtre de l’abbé Gélis avec la police !

Merci infiniment à Caroline et Johan de la Gazette de Rennes-le-Château, à Cathy Mercier de l’Indépendant, à Gérald et Marie Rigaud les propriétaires du château qui ont mis la salle wisigothique à notre disposition et aux éditions Equinoxis pour la réédition en deux tomes de l’intégralité du dossier d’instruction.

Pour les personnes qui n’ont malheureusement pas pu se joindre à nous, la Gazette de Rennes-le-Château travaille actuellement à la retranscription de la conférence.

RDV dans quelques mois pour une autre conférence avec les nouvelles avancées de l’enquête.

A très bientôt… Stéphanie, guide de “Légendes d’Oc” ?

11 novembre 2022, Caroline Machut et Johan Netchacovitch ©


Reconstitution du crime non élucidé de l’abbé Gélis de Coustaussa dans l’Aude en 1897

Pour la commémoration du 125e anniversaire du décès de l’abbé Antoine Gélis de Coustaussa dans l’Aude, l’association Légendes d’Oc a organisé une reconstitution du meurtre de l’abbé Gélis dans son presbytère.

Ce 31 octobre 2022, après avoir visité les pièces du lieu, une quarantaine de personnes s’est réunie dans la cuisine où l’abbé a été torturé avant d’être assassiné. La guide, Stéphanie Buttegeg, a relaté les faits à partir du dossier criminel d’enquête qui a été publié intégralement en deux volumes par la maison d’éditions Equinoxis.

Cet extrait est filmé dans les conditions d’obscurité de la pièce lors de la découverte du corps, si ce n’est un éclairage d’appoint. La guide y parle d’un point peu connu : les personnes présentent lors de l’enterrement de l’abbé Gélis.

Les questions posées par l’assistance témoignent de l’intérêt soulevé par ce crime odieux non résolu…

Lien vers la VIDEO https://youtu.be/M3FfLfA42vs !

Nous vous conseillons le Cold Case organisé sur demande au presbytère de Coustaussa à réserver au 06 72 73 81 20 auprès de Stéphanie Buttegeg. Lire la présentation, l’inauguration, voir les vidéos sur cette page https://portail-rennes-le-chateau.com/visite-guidee/ !

Réservation !!! Conférence inédite sur l’assassinat de l’abbé Gélis

Meurtre de l’abbé Gélis !

  • Le restaurant l’Escondida est complet pour les repas.
  • Du coup, ceux qui réserveront (toujours au 06 72 73 81 20) mangeront au Jardin de Marie.
  • Vu le succès plus de deux semaines avant l’événement, la conférence se déroulera dans un espace qui accueillera plus de monde : dans la salle wisigothique du château de Rennes-le-Château. RESERVATION obligatoire au 06 72 73 81 20 !!!

L’assassinat de l’abbé Antoine Gélis, curé de Coustaussa dans l’Aude et contemporain des abbés Bérenger et Alfred Saunière ainsi que de l’abbé Boudet, n’a jamais été résolu. Cent-vingt-cinq plus tard, le jour anniversaire de son décès, le mystère commencera à se dissiper… En effet, le 31 octobre 2022, nuit de l’assassinat de l’abbé Gélis, PB, enquêtrice officielle dans le civil, partagera avec les présents les résultats de la réouverture de l’enquête !

Et si le meurtrier n’était pas celui que vous croyez ?

Chapitre 1 : Qui était vraiment l’abbé Gélis ? La famille Pagès, coupable idéal ? Qui étaient les personnages troubles qui gravitaient autour d’Antoine Gélis !

Pour connaitre les réponses à ses questions, nous vous donnons rendez-vous le lundi 31 octobre 2022 à 20h30 au château de Rennes-le-Château ! Entrée gratuite ! Possibilité de diner sur place !

A 16h30 à Coustaussa, visite guidée du presbytère de l’abbé Gélis avec une reconstitution ! 8€/pers. Durée, une heure environ ! Réservation obligatoire !

Réservation pour les deux événements au 06 72 73 81 20 ! ATTENTION PLACES LIMITEES. CONFERENCE ET REPAS SUR RESERVATION UNIQUEMENT !

Meurtre de l’abbé Gélis : le dossier criminel publié

Sortie pour la soirée de conférence d’un livre en deux tomes avec, pour la première fois, l’intégralité de l’enquête sur le meurtre de l’abbé Gélis au format A4, 450 pages environ par livre, en tout 900 pages du dossier criminel publié en intégralité pour la première fois avec l’autorisation des Archives de l’Hérault !

La sortie de presse est prévue dans les prochains jours et la vente en avant-première aura lieu lors de la conférence du 31 octobre 2022 à Rennes-le-Château (lire ci-dessous) ! Pour les absents, la librairie La Rose Rouge de Tony Bontempi pourra vous les envoyer à partir du 1er novembre !

Les livres seront aussi disponibles directement auprès de Stéphanie Buttegeg de Légendes d’Oc pour les gens habitant la région de Rennes-le-Château, ainsi que sur son site à cette adresse https://legendes-doc.com/publications/ !

Prix 30 euros chaque tome !


Reconstitutions du meurtre de l’abbé Gélis

L’abbé Gélis, “Le Gardien de la Vallée”

Le meurtre de l’abbé Gélis : Ce 1er novembre 2021 était un jour très particulier dans l’histoire de Coustaussa… 124 ans en arrière jour pour jour était retrouvé assassiné dans son presbytère l’abbé Gélis, curé de ce petit village au panorama exceptionnel où un château fantomatique dresse le décor. Cette année, la Toussaint tombait un lundi comme cette terrible année de 1897 où le prêtre perdit la vie de façon atroce dans des circonstances jamais élucidées à ce jour.

De nombreux chercheurs et passionnés de l’affaire de Rennes-le-Château s’étaient penchés sur ce meurtre où règne un parfum de mystère. Il y a quelques mois de cela, Stéphanie BUTTEGEG, guide de « Légendes d’Oc » ouvrait sur les lieux du crime le « Musée de l’abbé Gélis » un musée sous forme d’enquête interactive, qu’elle nomma « Cold case au presbytère ». Il s’agit du premier cold case de France et même d’Europe, afin que chacun puisse venir enquêter sur les lieux mêmes du crime. Voir ce reportage !

Entre-temps, l’association « Le Gardien de la Vallée » parrainée par Jacques Pradel et regroupant des historiens, archéologues, gendarmes ou policiers, voyait le jour afin d’apporter un support professionnel à cette enquête.

10 h du matin, découverte du corps

Reconstitution du meurtre de l'abbé Gélis
Gazette de Rennes-le-Château et de l’Aude Johan Netchacovitch ©

Ce 1er novembre 2021 fut le témoin d’un moment historique à Coustaussa ! Pour la première fois dans l’histoire, l’enquête prit un nouveau tournant. En effet, Stéphanie Buttegeg ouvrit les portes du presbytère afin que des reconstitutions de la scène de crime soient faites. Et pas question que ces reconstitutions soient faites par des amateurs. C’est pourquoi la police judiciaire dirigeait les opérations. Etaient présents Stéphanie BUTTEGEG, Tony BONTEMPI (« Librairie La Rose Rouge ») qui incarnait avec respect l’abbé Gélis, des membres de l’association « Le Gardien de la Vallée », Laurence BRETON conseillère municipale de Coustaussa et quelques volontaires afin d’incarner les proches du curé.

Une première reconstitution eut lieu à 10H00 du matin, heure de la découverte du corps, afin de coller au maximum à la réalité. Un à un, les protagonistes pénétrèrent dans le presbytère, volets clos dans une obscurité quasi-totale afin de vérifier le témoignage d’Ernest Pages, le petit-neveu de la victime qui découvrit le corps de son oncle l’abbé Gélis gisant au milieu d’une mare de sang. Et même en sachant que tout ceci n’était aujourd’hui qu’une mise en scène, la vision en entrant sur les lieux leur fit très forte impression. Durant quelques minutes, tous eurent le sentiment de vivre à leur tour ce terrible drame… Ils sortirent de là bouleversés.

Félicie Malot témoigne : “Quelqu’un a rencontré Antoine Gélis en cachette !”

Heureusement la seconde scène choisie pour une reconstitution était plus légère. Il s’agissait de vérifier les dires de Félicie Malot, nièce de l’abbé Gélis, qui avait surpris son oncle le 12 octobre dans la sacristie de l’église avec un mystérieux visiteur. L’abbé Gélis l’avait immédiatement chassée de là, lui fermant la porte au nez. Elle avait expliqué ne pas avoir eu le temps de voir le visage de cet homme, ni de remarquer des détails de son costume. Cette scène fut rejouée plusieurs fois de façon différente afin de comparer les multiples versions des témoins, avec un Tony dans le rôle de l’abbé Gélis, de plus en plus expéditif avec les acteurs incarnant Félicie Malot.

Les conclusions de la police judiciaire

Meurtre de l'abbé Gélis : la police judiciaire veille !
Gazette de Rennes-le-Château et de l’Aude Johan Netchacovitch ©

D’ici peu, nous vous livrerons les premières observations et conclusions de la police judiciaire concernant ces deux premières reconstitutions. De nombreux éléments du dossier d’instruction étant à vérifier, d’autres reconstitutions suivront… Ce ne sont que les prémices d’une passionnante enquête à laquelle chacun d’entre vous peut participer lors de cet authentique cold case!

Renseignements « Légendes d’Oc » Stéphanie au 06 72 73 81 20 – www.legendes-doc.com

1er novembre 2021, de notre envoyé spécial, Gazette de Rennes-le-Château et de l’Aude Johan Netchacovitch ©


L’interview de Didier Audinot

Rappel des circonstances du meurtre de l’abbé Gélis, curé de Coustaussa, survenu dans la nuit du 31 octobre au 1er novembre 1897.

C’est une émission de Jacques Pradel, réalisée en 1998. L’invité était Didier Audinot. On y trouve quelques approximations…, bientôt gommées par de nouvelles révélations

Visite guidée

Ce samedi 26 octobre 2019 de 14 h 30 à 16 h 30 à Coustaussa, Stéphanie Buttegeg propose une visite guidée pour trouver l’assassin de l’abbé Antoine Gélis ! Le meurtre de l’abbé Gélis…

Renseignements sur le site web www.legendes-doc.com et inscriptions au 06 72 73 81 20 ! A voir !

“Coustaussa, l’étrange assassinat de l’abbé Gélis, un meurtre non élucidé, ou l’énigme du second curé aux milliards”.

Coustaussa cache une terrible histoire, un passé effrayant. Au 19e siècle, l’abbé Gélis fut sauvagement assassiné dans son presbytère.

Au cours de cette visite guidée, vous découvrirez les circonstances de ce meurtre mystérieux au travers d’une formidable enquête policière, qui serait intimement liée à l’affaire de Rennes-le-Château… Que cachait l’abbé Gélis ? Un sombre meurtre et une passionnante enquête policière!

Dossier de l’enquête en main et rapport d’autopsie à l’appui, chacun d’entre vous pourra tenter de résoudre cette affaire non élucidée. Quel indice pourrait avoir échappé aux gendarmes de l’époque ? Une chose est certaine, le meurtrier était un proche de l’abbé Gélis… Enquête bien plus énigmatique que celle proposée par Dan Brown, auteur du Da Vinci Code.

Une visite guidée “Légendes d’Oc”. Renseignements sur le site web www.legendes-doc.com et inscriptions au 06 72 73 81 20


Le meurtre de l’abbé Gélis

Le meurtre de l’abbé Gélis ! Ce mercredi 8 aout 2018, une murder party était organisée au Jardin de Marie à Rennes-le-Château. Lors d’une visite guidée théâtralisée en costumes d’époque, cette animation inédite a requis la participation du public pour la recherche de la vérité !

Le lieu du crime affichait complet et l’hôtesse, Stéphanie Buttegeg, nous a conté l’histoire depuis l’arrivée dans le village de Bérenger Saunière le 1er juin 1885.

Très vite, il s’attira les foudres du ministre des cultes pour ses prêches antirépublicains.

L'excellent Alexandre dans la peau du curé aux milliards dans la pièce du meurtre de l'abbé Gélis
L’excellent Alexandre dans la peau du curé aux milliards !

Il découvrit en compagnie du maçon les “fameux” parchemins.

Saunière et le maçon découvrent les parchemins qui explique le meurtre de l'abbé Gélis
Saunière et le maçon découvrent les parchemins

Et commença dès lors des fouilles dans le cimetière, accompagné de sa fidèle Marie…

Bérenger Saunière et Marie Dénarnaud fouillent dans le cimetière.
Bérenger Saunière et Marie Dénarnaud fouillent dans le cimetière.

… avec la découverte de la stèle de Marie de Nègre d’Ables.

Stèle de Marie de Nègre d'Ables
Stèle de Marie de Nègre d’Ables

Le public avait envahi le jardin du calvaire pour découvrir le secret du cimetière !

Le public de la murder party !

Le maire signifia l’interdiction des fouilles à Saunière.

Le maire interdit les fouilles dans le cimetière de Rennes-le-Château.
Le maire interdit les fouilles dans le cimetière de Rennes-le-Château.

Un flash-back permit de nous retrouver à l’époque de Marie de Nègre d’Ables et de l’abbé Bigou.

L'abbé Bigou et la comtesse de Blanchefort
L’abbé Bigou et la comtesse de Blanchefort

La comtesse de Blanchefort parut rassurée !

La marquise de Blanchefort
La marquise de Blanchefort

Qu’ont découvert Marie et Bérenger ?

Le présumé trésor de l'abbé Saunière
Le présumé trésor de l’abbé Saunière

Lors de la visite épiscopale de Monseigneur Billard, Saunière défendit âprement ses restaurations.

Monseigneur Billard et Saunière
Monseigneur Billard et Saunière

Leur complicité semble évidente…

Monseigneur Billard et Bérenger Saunière, les meurtriers de Gélis ?
Monseigneur Billard et Bérenger Saunière, les meurtriers de Gélis ?

Où se rendirent ensuite les 2 compères ?

Monseigneur Billard et Bérenger Saunière, le meurtre de l'abbé Gélis résolu ?
Monseigneur Billard et Bérenger Saunière, les meurtriers de Gélis ?

Toujours est-il que Monseigneur Billard rencontra l’abbé Gélis pour lui réclamer… la menorah.

Monseigneur Billard et Bérenger Saunière, les meurtriers de Gélis ?
Monseigneur Billard et Bérenger Saunière, les meurtriers de Gélis ?

C’est alors qu’un dernier protagoniste entra en scène, le singe de l’abbé Saunière, Mela.

Meurtre de l'abbé Gélis : le singe Méla de Bérenger Saunière est-il l'assassin de Gélis ?
Le singe Méla de Bérenger Saunière est-il l’assassin de Gélis ?

Le meurtre de l’abbé Gélis…mais qui l’a tué ?

Nous félicitons les guides acteurs : Manon dans le rôle de Marie Denarnaud, Geneviève dans le rôle d’Alexandrine, Michel dans le rôle de l’évêque, Kevin dans le rôle de l’abbé Gélis et du maire, Pascal dans le rôle du maçon et de l’abbé Bigou, Stéphanie dans le rôle de la narratrice et de la seigneuresse Marie de Nègre d’Ables et Alexandre dans le tôle de l’abbé Saunière.

Le public a pu découvrir l’assassin… et les plus perspicaces ont été récompensés par des lots offerts par les nombreux partenaires de l’événement : Anges et Licornes, Le Trésor d’argile, La librairie des chercheurs (ex Atelier Empreinte) et la Porte de Rennes, L’Espinet, et La Capitelle des Frères !

Un délicieux diner, concocté par Morgan et son équipe, prolongeait agréablement le spectacle.

En cet été, de nombreux commerçants déplorent le manque d’activités sur le village ! Force est de constater que cette initiative qui a drainé un nombreux public sur la colline, aurait mérité le soutien des professionnels du tourisme via le SPIC (Office de tourisme) Domaine de l’abbé Saunière.

Mais l’aventure continue !

Spectacle organisé par Légendes d’Oc ! Voir les visites guidées proposées en aout !

Mise à jour 1er novembre 2021, 11 aout 2018, Johan Netchacovitch ©


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