CIRCUIT de Philippe de Chérisey tombeau christique – méridiens

CIRCUIT, un texte initiatique et un testament

La rédaction de la Gazette de Rennes-le-Château et de l’Aude remercie Pierre Silvain, alias ULPIAN, pour son autorisation de reproduction de son étude sur l’ouvrage “CIRCUIT” pour étayer son raisonnement développé sur le forum “Chercheurs” !

Couverture de CIRCUIT de Philippe de Chérisey du Prieuré de Sion

« CIRCUIT » est un tapuscrit déposé en 1967 à la Bibliothèque de Versailles par Philippe de Cherisey décédé en 1985 ; en raison du discrédit qui frappe l’auteur, nous n’avons pas trouvé d’études sur ce livre que nous considérons à la fois comme un texte initiatique et un testament.
Après avoir découvert et prouvé qu’il s’agit d’un livre codé, nous y avons trouvé la confirmation de nos propres découvertes ! Lisez, et concluez.

CIRCUIT, un livre codé

Dans la préface l’auteur propose un jeu de piste :
« Une histoire vue à travers deux vitraux, le Tarot dans l’ordre et la chanson (du bon roi Dagobert) dans le désordre, si l’on se réfère à la version donnée par le grand “Larousse universel” du 19e siècle. » 

Préface de CIRCUIT
Page 3 de CIRCUIT

Il annonce que son livre est codé :
Page 3 : « […] le lecteur qui voudrait découvrir un second CIRCUIT (NdA Cromleck) sous circuit peut restituer les chapitres dans l’ordre des couplets. D’autres structures ont été envisagées que nous laissons au lecteur la joie de découvrir lui-même. »
Page 7 : « A toi de voir, ami lecteur, si tu seras aussi intelligent (malin) qu’Amédée »

Le livre est parsemé de jeux de mots faciles, à la limite de la vulgarité, pour éveiller le lecteur et le préparer à la compréhension du texte :
Page 7 : « L’abbé Résina » (La Bérésina).
Page 9 : « Un dénommé Fro (mage de Hollande). »
Page 15 : « Vous avez des domestiques ? J’ai des pages. Chaque page m’apprend quelque chose mais me voile ce que va m’apprendre la suivante. » On ne peut être plus précis pour confirmer l’existence d’un deuxième sens caché !
Page 19 : « O rayé (oreiller), couverture », précisant tout à la fois qu’un secret est caché sur la couverture, et que le livre n’est que la couverture d’un message caché.
Page 28 : « Là où l’eau céans hâte l’antique » et « hissez le grand caca, toi ! »
Page 76 : Une femme qui louche leur demande si elle ne les a déjà vus.
Réponse : « ensemble ? »
Page 95 : « Le monde est peuplé d’immortels. On ne peut plus faire un pas sans mettre le pied dessus. »
Page 95 , encore : « Pour qu’un poète soit immortel, il est nécessaire et quelquefois suffisant de le tuer. »
Page 109 : définition du « steack canari (des îles Canaries) : « Steack cuit cuit » !

Le livre de Philippe de Cherisey est un véritable voyage initiatique explorant les différents aspects du Mystère de Rennes-le-Château.
Sont successivement cités « Le triangle d’or » de Maurice Leblanc (p.5), Mgr Billard (Mr Dubillard) p.6, Labouisse Rochefort (Capitaine de la Gamine) p.15, Roseline (p.17 tiens tiens.), Roger Lhomoy (Gisors), les hauts lieux traversés par le méridien zéro (p.48), l’abbé Saunière (p.62 à 64), l’abbé Cauneille (p.60), l’historique du méridien zéro (p.70 à 74), les frères Perrault (p.91), le trésor de RLC (p.104 à 108).

Le lieu de la découverte initiale se trouve à Rennes-les-Bains.

L’auteur conseille au chercheur de « regarder à côté » de ce qui est montré, p.78 :
« Les médecins m’ont prescrit une cure de cafard à RLB ; station thermale désuète située sur le méridien zéro. J’allais découvrir là-bas que si je louchais, c’était pour éviter le regard des autres tout en regardant plus à la dérobade qu’à la dérobée. »

Philippe de Chérisey affirme connaître le « Grand Secret » p.93 :
« Deux désirs contraires se partagent mon âme, la gloire de publier tout cela au grand jour, et celui de garder jalousement ce trésor sans en jamais rien dire. Ma vie entière se passe à hésiter et je me réveille dans le même instant que je me meurs . »

Il confirme que les prêtres étaient devenus les gardiens du Secret, p.105 :
« Par le célibat qui leur est imposé les prêtres sont les meilleurs gardiens de trésors que l’on puisse concevoir. »
Il donne UNE clef de lecture du livre codé laissé par Boudet, p.69 :
« Un prêtre, parce qu’il est soucieux du Ciel et de la Terre, se doit de méditer sur les rapports de l’astronomie avec la géographie ».

Il nous confie que le Cromleck décrit par l’abbé Boudet n’est qu’un artifice destiné à faire passer un message, p.79 :
« A la différence des phénomènes qu’il faut voir pour y croire, le Cromleck de RLB ne se voit que quand on y croit : rien n’y fait vraiment preuve, pas même les roulers ou la pierre posée qui paraîtront volontiers des caprices de la nature. »

Il explique les causes de la mort de l’abbé Saunière, p.89 :
« On n’étudiera pas ici le châtiment mortel de cet ecclésiastique qui, trésorier d’une société (…) outrepassa ses droits en se croyant propriétaire. » 

Les informations de CIRCUIT

Stenay

L’auteur nous entraîne à Stenay par le biais du carré magique Sator (SATOR AREPO TENET OPERA ROTAS), carré de cinq lettres pouvant être lu dans tous les sens, dont il souligne l’importance.

Les armoiries de Stenay comportent une tête de Diable, à l’origine du nom de la ville ( Sathanaci villa regia = Demeure royale de Satan ). Le lien entre Satan = Saturne et Stenay pourrait provenir du nom latin de Saturne, Sator nacum, qui contient le mot SATOR. Lire à ce propos l’excellent reportage d’Al Sufi sur Stenay, ville du diable (NDLR) !

Page 53, l’importance du séjour à Stenay en 1914, à la villa des tilleuls, du Kronprinz féru d’ésotérisme, et la mort tragique de Monseigneur Mangin interrogé sur Dagobert 2 sont soulignés, de même que le roman crypté de Maurice Leblanc « L’éclat d’obus » dont la trame se passe à Stenay, avec en filigrane la venue du Grand Monarque.

Selon Philippe de Cherisey, la signification cachée de la « culotte à l’envers » de la chanson serait que l’on a « trafiqué la généalogie du bon roi », ce qui est aujourd’hui confirmé !

Il ajoute par ailleurs (p. 54) que lors du siège de Stenay pendant la Fronde, Vauban aurait découvert un souterrain, et qu’un important secret est consigné dans ses archives, mises à « l’abri » au musée de l’Armée.

Sator

Page 89 : « Le sépulcre du duc de Berry se trouve dans la cathédrale de Bourges. Sous les pieds du duc gisant est un ours et son avertissement : « Oursine le temps viendra ». Ceci renvoie sur Terre à la chapelle Saint Ursin, centre du sceau de Salomon comme de l’hexagone français , et dans le ciel à la grande ourse dont le nom est Artos, dont l’anagramme SATOR désigne un triangle équilatéral Jarnac (Champagne), Monrével (Bresse) et Gisors (Vexin).
Jarnac et Monrével détiennent la version alphabétique du carré SATOR où l’on entend que le semeur à la charrue tient soigneusement les roues par quoi le ciel pivote sur l’ourse. »

Rappelons que le duc de Berry était fils du roi de France, qu’il fut à deux reprises gouverneur de Carcassonne, protecteur, selon Patrick Ferté, de la reine blanche, et commanditaire du roman codé « La fée Mélusine ». Son secrétaire fut Jean Flamel qui signait Flamel « N » , connu sous le pseudonyme de Nicolas Flamel qui réalisa le « Grand Oeuvre » un 17 janvier, date qui est l’adresse de la véritable Aiguille creuse cachée près d’Arques.

Reine blanche

Page 78 : « Reine Blanche est un terme générique désignant toute veuve de roi jusqu’au XVIe siècle quand Catherine de Médicis ramena d’Espagne la mode du deuil en noir. Aussi peut-on dire qu’il y a dans notre histoire autant de reines blanches que de blanches baignoires à Rennes. »

Révélations

La présence d’un trésor

Philippe de Cherisey retrace l’historique d’un fabuleux trésor ayant différentes origines, or de Delphes caché par les Volques Tectosages, et trésor d’Alaric 1er, qui aurait été transféré plusieurs fois (piste Bernardo Luini au 15e siècle, piste Stella Maris au 18e siècle) dont la dernière fois entre 1892 et 1894.

Page 104 : « Supposez qu’un trésor soit accessible par une piste géniale, et qu’un jour la piste soit éventée. Le nouveau gardien, mis dans la nécessité de transférer le trésor, va fabriquer une nouvelle piste qui ressemblera d’autant plus fort à l’ancienne qu’il lui aura fallu pour la décrypter un génie égal à celui de son inventeur. Ainsi la parfaite connaissance d’une piste désuète entraîne automatiquement celle de la nouvelle . »

Page 106 : « La meilleure cachette d’un trésor est l’endroit mille fois exploré, parce que l’on n’y reviendra plus. Le trésor se trouve en des lieux qui l’ont abrité autrefois, et c’est sous cet angle que les anciennes pistes valent la peine d’être examinées .»

Page 114 : « L’on ne voit guère pourquoi les crossés languedociens ne se tiendraient pas à mi-chemin entre ces tas de pierres au long des routes où le passant jetait son caillou, et les calvaires qui se dressent à la croisée des chemins. »
« Ces jeux requièrent une attention bien plus éveillée que les disciplines scientifiques où l’on peut fermer le livre et se reposer. »

La présence de l’Arche d’Alliance

Page 21 : « Au plafond est peinte une rose des vents dont le nord est signalé par un ange à peau noire et aux ailes déployées. Il s’agit évidemment d’un rébus sur Eléonore = aile au nord, funèbre hommage du capitaine Labouisse à sa créole disparue. »

L’ange noir ne serait-il pas l’ange déchu, occupant de l’Arche, et la direction le nord est ? (Eléonore = elle est au nord-E)

La présence du tombeau du Christ ou le tresor du tombeau maudit

Couverture : L’épée dressée sur l’axe du méridien zéro et qui coupe la France en deux pourrait représenter celle de Saint Martin ; mais elle est associée au sceau de Salomon, donc d’origine davidique, et représente Jésus Barabbas accusé de sédition (voir code MORT épée, tableaux de Signol, et les évangiles : « Je n’apporte pas la Paix mais l’épée »).
La main invisible qui tient l’épée se trouve dans le Razès, près de Carcassonne, et là où est la main, là est le corps !

Les clefs

« CIRCUIT », le titre

Le titre même du livre, « CIRCUIT », est une paraphrase de celui de l’abbé Boudet, qui parle d’un « Cromleck » et nous invite à tracer des cercles.

Une 2CV sur le toit

Page 35 : Où il est question, à la même page, de l’Arche d’Alliance, d’un accident en pleine campagne (Campagne-sur-Aude ?) et d’un tilleul (encore !) bloquant la course du véhicule retourné. Avez-vous déjà vu une 2CV sur le toit ? Non, c’est IMPOSSIBLE et d’autant plus à remarquer que cette anecdote livre et CONFIRME ma résolution du secret du pilier wisigothique.

« La plaque d’immatriculation 1681 OS devient SO 1891 »

N’avais-je pas trouvé « 681 NOISSI devenant ISSION 189 » avant que Saunière ne rajoute le M de « Ecriture D.M. » (à lire écriture des M que l’on retrouve à plusieurs endroits de l’église au bénitier BS ?).

Un secret caché sur une bague

Page 104 : « Il s’agit d’un objet qui, par la disposition des pierres sur l’anneau, donne le chiffre d’un coffre-fort et sa clef. »

Page 107 :
« L’abbé Saunière fit graver sa chevalière à la marque du cercle et du lis qu’une famille est chargée de remettre au « Roi du Monde ». Hasard trois fois renouvelé, triangle jeté dans le Mille, écriture Δ. M. Trois points gravés sur le cercle donnent la triple anomalie . »

Le cercle et le lys sont les attributs du Grand Monarque (Roi des rois et non pas Roi du Monde) tel que le désigne Nostradamus (« D’un rond, d’un lis, naîtra un si grand Prince . »)
Philippe de Cherisey confirme par la majuscule de Mille qu’elle est la signification du M latin de l’écriture D.M., ainsi que la signification cachée du « D ».

Les trois points sur le cercle qui figure une montre, sont bien sûr le 1, le 6 et le 8 de la clef « PAX 681 » cachée dans l’épitaphe de Marie de Nègre et le grand parchemin (P2). Elle est nécessairement cachée dans les créneaux de l’échauguette de la tour Magdala qui devait originellement s’appeler la tour de l’horloge, indiquant le chiffre qui permet d’accéder au trésor (où l’or loge), jeu de mot utilisé par Maurice Leblanc dans son roman « 813 ». Ce chiffre, nous l’avons expliqué dans « L’AVENEMENT » et confirmé de différentes façons, dans le « SECRET DES ROIS », à télécharger sur le site.

La feuille à l’envers dans Circuit

Page 83 : La feuille de tilleul :
S’il est un mot, un nom qui revient sans cesse à l’attention du lecteur, c’est le mot « tilleul » que l’on retrouve cité aux pages 6, 17, 18, 19, 20, 46, 47, 48, 49, 51, . Ce mot est répété 10 fois à la page 46, et 9 fois à la page 47 !

Page 19 : « Que de choses à faire avant de réfléchir. Et puis réveiller Anne pour lui administrer ce tilleul qui fait dormir, est-ce bête ? »

Page 83 : « C’est à l’ombre de ce tilleul qu’Anne et Charlot s’étant aimé, avaient, diable de diable, gravé leurs initiales avec la date, afin que les siècles futurs entendent qui en ce lieu avait échangé la fleur et regardé la feuille à l’envers. »

Page 115 : Si le lecteur n’avait pas compris qu’il faut retourner la feuille, l’auteur récidive en faisant état d’une « carte postale qui ne pourra être postée que d’Anvers, faute de temps. » (Le timbre espagnol étant déjà recouvert d’un timbre portugais).

Voilà le mot clef du livre , puisqu’il est dit : « Anvers, c’est là que ça bifurque » !… Mieux encore, quelques lignes plus loin, l’auteur enfonce le clou : « Ils n’oublieront pas l’envers du quai d’Anvers, debout l’un dans le hall, et l’autre sur la piste, comme des arpenteurs », soulignant par là que la CARTE n’est plus postale, mais MICHELIN.

Et ne jamais oublier que « sous le tilleul » s’écrit en allemand « unter den Linden ».

La prophétie du Grand Monarque

Page 113 : « Supposons que nous ne devions pas voir la fin du siècle, et qu’il s’agisse d’aménager le dernier havre de paix avant le grand carnage, l’abattage du Grand Monarque sur le tapis vert. »

Dimanche 21 juin 2004, Ulpian ©

CIRCUIT : l’épée du marquis

Je voudrais ici m’attarder sur un document ancien du célèbre marquis de Cherisey que j’ai revu récemment sur le site de Pierre Silvain. Je veux parler du « tapuscrit » – comme l’appelle joliment Pierre Silvain – du Marquis intitulé CIRCUIT, et tout spécialement de la page de couverture qui présente une carte de France traversée par une épée de style mérovingien et chargée d’un sceau de Salomon.

Ce dessin de couverture de CIRCUIT est annotée octobre 1971 et déposée en 1967 à la Bibliothèque de Versailles par Philippe de Cherisey décédé en 1985, ainsi que le précise P. Silvain.

Nord et Sud de la France

Au Nord et au Sud, la ligne des côtes, sur la Mer du Nord et sur la Méditerranée, y est pratiquement Nord/Sud ; ces deux bouts de droite ne sont toutefois pas à la même longitude.

J’ai déjà montré qu’en ce qui concerne la portion Nord, du Cap Gris-Nez à Fort Mahon, le méridien le plus approprié était celui qui passe à Crozant, Boulogne, Foucarmont et Rocamadour.

Géographie sacrée de CIRCUIT par Gisors, Stenay et Rennes-le-Château

Pour la partie des côtes au Sud, entre Argelès et Port-la-Nouvelle, il se trouve que le méridien le plus approprié passe exactement par le Centre du Triangle « Gisors/Stenay/Rennes-le-Château », sur la commune de Garchy ! (voir le site de Adela et ses développements sur Van der Weyden). En outre, on peut également constater, lors de son passage en Auvergne, que ce méridien passe dans la zone dans laquelle on peut situer le château de Bassicourt, mentionné par Maurice Leblanc comme lieu de repos pour Hortense dans les « Huit coups de l’horloge », chapitres 7 et 8 essentiellement.

Par symétrie avec la dénomination du premier méridien (Méridien de Crozant qui fait référence au roman de « L’aiguille creuse »), je nommerais si vous le voulez bien, ce deuxième méridien, le « Méridien de Bassicourt ». Les différents lieux traversés par ce nouveau méridien sont, rapidement, les suivants, du Sud au Nord : Argelès, Saint Cyprien, Canet-Plage, Leucate, Nasbinals, passe à proximité de Séverac-le-Château (je n’ai pas vérifié s’il passe sur le château d’Emma Calvé, mais on ne doit pas en être loin !), Royat, Volvic, Bourbon-l’Archambault, le centre du triangle Gisors/Stenay/RLC, Saint Fargeau, Courtenay, Douai et Lille.

Les méridiens de Crozant, Bassicourt et Paris
En jaune, les méridiens de Crozant et de Bassicourt, en rouge, le méridien de Paris. (© Marc Lebeau)

Méridien de Crozant

1° 37′ 12” (au Rocher des fileuses qui m’a servi à définir le méridien – en fait c’est celui qui traverse l’ensemble castral de Crozant, sensé être le château de l’Aiguille, dans la Creuse).

Méridien de Paris

2°20’11,4874’’ de longitude Est par rapport au Méridien origine de Greenwich (longitude utilisée et affichée sur le « Géoportail » de l’IGN).

De ces valeurs, on déduit que le Méridien situé à mi-chemin de ces deux méridiens est en fait à 2°20’14’’; il en ressort que le Méridien de Paris est situé à moins de 3’’ d’arc de la position théorique !, soit à près de 50 m de la position théorique ! Ce qui représente moins de l’épaisseur du trait et des incertitudes de tracé sur une carte au 1/1000000e de la France !

Méridien de Bassicourt

Symétrique de Crozant par rapport à Paris, 3° 03′ 16′,’ qui passe à moins de 200 m (à l’intérieur des terres) du Cap Leucate, sur le Cap de Frères et sur une église Saint Pierre du secteur de Leucate.
Ce qui me semble être un argument incontournable pour défendre l’idée que le méridien de Paris n’est pas venu se poser là où il est, brusquement au 17ème siècle, de manière complètement « éthérée » ! Il est pour ainsi dire gravé dans la géométrie hexagonale !

Je rappelle que cette particularité m’est apparue APRES avoir défini les deux méridiens de Crozant et de Bassicourt et les valeurs données plus haut n’ont pas fait l’objet d’un ajustement pour tomber « pile ». La position de ces méridiens a été définie avec les mêmes cartes que celui de Paris.
On peut donc affirmer que le Méridien de Paris se situe bien, à ce niveau de précision, EXACTEMENT à mi-chemin de ces deux méridiens !

C’est cette particularité remarquable que le Marquis avait relevée

La carte du document de Philippe de Cherisey montre sans ambiguïté que les deux côtés, les fils de l’épée, reprennent les méridiens de Crozant et de Bassicourt, le centre de l’épée étant lié au méridien de Paris. Revoir la carte de CIRCUIT !

Pourquoi l’épée ? La réponse la plus simple fait référence à la légende de Saint Martin qui, à Amiens, ville sur le méridien de Paris, coupa en deux son manteau avec son épée.

Or la symbolique du manteau a évolué depuis l’insigne de la royauté – le roi est l’intermédiaire entre Dieu et les hommes, pour faire court – vers le pouvoir – le Roi « couvre » ses sujets de son autorité – parallèlement avec une symbolique plus cosmique (de nombreux manteaux, depuis l’Egypte antique en passant par les rois de France et leurs manteaux « cosmiques », représentent en effet le ciel. Un exemplaire peut encore être admiré à Bamberg où est conservé le Sternen Mantel – manteau d’étoiles – de Henri II le Saint ou le Boiteux, empereur du Saint Empire Romain Germanique) ; selon l’adage de ce qui est en haut est en bas – et vice versa -, le manteau recouvre également une symbolique liée au territoire confié au Roi. (cf. notamment « Les origines symboliques du blason » par Robert Viel, février 1982). Martin en coupant le « manteau » à Amiens, coupe en deux la Gaule en traçant le méridien de Paris.

Autre curiosité : la carte reproduite dans le livre de Baigent, Leigh et Lincoln

Dessin de couverture de CIRCUIT de Baignet, Leigh, Lincoln
Carte figurant à la dernière page du livre de Michael Baigent – Richard Leigh – Henri Lincoln : « L’énigme sacrée », datant de 1982 et intitulée « Dessin de couverture de Circuit ».

Deux hypothèses :

  • Soit, nos voisins anglais sont encore plus « nuls » que nous en géographie, surtout s’il s’agit d’un pays qui n’est pas le leur !
  • Soit, « on » a voulu délibérément gommer la particularité géographique et symbolique remarquable que je viens de vous présenter.

Strasbourg, le 20 mars 2006, mises à jour 8 avril 2007 et 14 novembre 2021, Al Sufi ©

Prolonger l’étude d’Al Sufi par celle de Géographie sacrée de la France : Carcassonne – Rouen !


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